LE VOYAGE D'ABEL
LE MAKING-OF


AVANT LA FABRICATION
LA CONCEPTION

Le Voyage d'Abel a été imprimé en France.
Pour nous, il n'y avait pas d'autre choix possible.
Parce que nous sommes convaincus que la survie d'un savoir-faire,
si elle nous concerne tous collectivement,
passe par des choix individuels.

Il s'agissait donc de trouver le bon imprimeur.

Avant de lancer la production en imprimerie, il convient de définir le livre,
objet sur mesure, selon 3 critères de même importance :
Son industrialisation, son aspect esthétique et son coût.

En décidant de faire appel à Brigitte Bourgeas (*),
qui dispose d’une large expérience en imprimerie,
nous avons bénéficié de son savoir-faire global durant cette étape.
L’écriture du cahier des charges et le choix de l’imprimeur résultent de ses analyses.
Véritable interface entre l’éditeur et l’imprimeur,
elle nous a ensuite accompagnés en assurant le suivi de production de notre album,
jusqu’à sa livraison dans le respect du délai prédéfini.

(*) brigitte.bourgeasyahoo.fr
06.67.05.82.44

De façon logique et étudiée, Le Voyage d'Abel a été fabriqué chez CLERC,
imprimeur reconnu sur le marché français dans le domaine de l’édition.


LES MACHINES

Dans un premier temps, voici les machines sur lesquelles Le Voyage d'Abel n'a pas été imprimé.
(Pas de prise USB)



Les locaux de l'imprimeur, à Saint-Amand-Montrond, dans le Cher.
Premier plaisir : ici, ça sent bon l'encre et le papier.






Au fond, la presse qui servira au Voyage d'Abel.

Mais la première étape consiste à graver les plaques d'aluminium, qui,
selon la dose d'acide qu'elles recevront,
déposeront une charge d'encre plus ou moins forte sur le papier.





4 plaques sont réalisées.
Une pour le Cyan.
Une pour le Magenta.
Une pour le Jaune.
Une pour le Noir.
D'où l'impression dite CMJN.

Ensuite, petit tour à la réserve d'encre.



Puis à la réserve de papier.



Et direction les groupes d'impression.
Sur cette machine, vous pouvez en distinguer 5.
Cyan, Magenta, Jaune, Noir, et la dernière pour le vernis,
ou pour une couleur spéciale, or ou argent, par exemple.









Moment décisif : le calage des couleurs.
Sur un projet comme Le Voyage d'Abel, les réglages sont subtils :
la moindre variation, qui serait invisible sur des pages polychromiques,
risquerait de casser l'homogénéité du camaïeu bleu gris qui compose l'album.
Il faut donc impérativement stabiliser les encres.
Exercice d'autant plus périlleux sur un faible tirage
que ce type de machine est prévue pour se stabiliser sur de grands tirages.
Et sur ce coup-là, on peut féliciter toute l'équipe pour sa tenacité,
et Laurent plus particulièrement.



Une fois les réglages fixés, les auteurs signent le bon à rouler.



Pour l'intérieur comme pour la couverture.



Ensuite, la machine fait son boulot.



36 pages au recto, 36 pages au verso,
Plus qu'à découper, plier, coudre et coller.



Et la couverture, avant le pelliculage mat qui lui donnera son velour satiné.



Ça, c'est MBO, le droïde qui s'occupera du pliage.



SCC-2, le droïde-massicot,
qui ne maîtrise que très peu de formes de communications,
mais découpe tout ce qui se présente.



Ces droïdes-là prendront en charge l'assemblage des feuillets.



Pour les acheminer ensuite vers les cyborgs de l'atelier couture.




Et maintenant, musique !










Achevé d'imprimer en septembre 2014
sur les presses de l'imprimerie CLERC,
à Saint-Amand-Montrond, FRANCE.


Imprimeur certifié Imprim'Vert et PEFC



Les Amaranthes
tiennent aussi à remercier Pascal Mériaux,
de l'association On a marché sur la bulle,
pour ses précieux conseils.





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